50 nuances de greffes : le coup de fouet qui fait du bien au diabète de type 1.
Les personnes diabétiques de type 1 auront-elles toutes demain une folle et irrésistible envie de se faire greffer ? C’est LA question que l’on se pose après avoir assisté aux sessions très tentantes dédiées aux greffes d’îlots lors du congrès 2024 de la SFD (pour Société Francophone du Diabète). “Glucose toujours” revient sur leurs avancées, leurs limites et leurs promesses.
La thérapie qui cravache dur depuis 25 ans
Les premières greffes d’îlots de Langerhans productrices d’insuline provenant d’un donneur ont été réalisées en 1999, à Edmonton au Canada, mais ce n’est que depuis 2020 que la greffe d’îlots pancréatiques est devenue un soin courant et est prise en charge par l’Assurance Maladie dans certains cas en France.
En mai dernier, la diabétologue Laurence Kessler nous rappelait que la greffe d’îlots s’adresse en priorité aux personnes vivant avec un diabète de type 1 qui présentent une grande variabilité glycémique, avec de multiples épisodes hypoglycémiques sévères, et ce, malgré l’insulinothérapie mise en place. D’autres indications thérapeutiques sont aussi candidates. Les personnes précédemment greffées d’un rein qui, pour protéger ce nouvel organe, devront aussi recevoir une greffe d’îlots. Depuis son remboursement, une centaine de patients en ont bénéficié en France, 2 000 dans le monde.Chez les patients pour qui la greffe est indiquée, c’est l’équivalent d’un dé à coudre de cellules qui est déposé dans la veine porte du foie. Les îlots contenant les cellules bêta productrices d’insuline viennent s’y nicher et retrouver une vascularisation permettant leur survie pour plusieurs années.
Pas encore abonné.e?
La suite de cet article est réservé aux abonnés de Glucose toujours. Pour ne rien manquer de l’actualité de la planète diabète et soutenir notre média et notre indépendance, rejoignez-nous !