À quoi pourrait ressembler la boucle fermée du futur ?

Les discussions sur les futures évolutions de la boucle fermée vont bon train. Pour cause, les boucles fermées hybrides actuelles sont imparfaites qu’on le veuille ou non. Et que les industriels gardent cela en tête : une hémoglobine glyquée ramenée à 7 % ou une durée dans la cible à 70 %, quand on y arrive, ne suffisent pas à elles seules pour témoigner des bienfaits d’un dispositif. La vie avec un diabète de type 1 s’étend bien au-delà de cette valeur de référence. En atteste la conclusion d’une récente étude qualitative sur l’impact de la boucle fermée hybride sur la détresse liée au diabète qui reconnaît que “malgré l'effet positif des boucles fermées hybrides, la moitié des adultes [participant à l’étude, ndlr] présentaient toujours des scores de détresse sévère liée au diabète et une altération de la qualité de vie à la fin de l'étude, ce qui souligne que certaines des difficultés à faire face au fardeau du diabète ne sont pas modifiables par la boucle fermée hybride”. Parmi les critiques de la boucle fermée hybride, on retrouve généralement l’obligation d’annoncer et de calculer les glucides, les problèmes techniques, de panne de matériel, de compatibilité de système d’exploitation de téléphone, l’inaccessibilité de certains systèmes pour les personnes qui ont des déficiences visuelles ou auditives, etc. La boucle fermée du futur devra donc répondre idéalement à tous ces problèmes.