Comment faire l’amour avec un éléphant ?
Parlons peu mais parlons bien : comment aborder (ou non) le diabète de type 1 le premier soir ? Oubliez le petit guide que vous avez pris dans la salle d’attente du diabéto, car notre dresseuse d'animaux préférée, Aude Bandini, entre en scène ! Vous ne ferez plus l’amour avec un éléphant comme avant, on vous le garantit.
C’est bien connu : la vie est pleine de surprises et de coïncidences troublantes. Surtout pour les gens qui vivent avec un diabète de type 1. Tenez, par exemple : il ne vous aura pas échappé qu’être amoureux fait parfois curieusement le même effet qu’être en hypoglycémie.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue : vous aussi, apercevant votre taux de glycémie dans le rouge avec une double flèche pointant vers le bas, ne sentez-vous pas un trouble s’élever dans votre âme éperdue ? Sous l’effet des hormones de contre-régulation, comme Phèdre, vos yeux ne voient plus, vous ne pouvez parler, vous sentez tout votre corps transpirer et brûler. Et si en plus vous n’avez rien sous la main pour vous resucrer, vous pouvez encore citer Racine dans le texte : tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire.
Cette comparaison entre intermittences du cœur et variations glycémiques est certes un peu loufoque. Elle permet cependant d’aborder l’un de ces mille et un petits aspects de la vie avec le DT1 dont on parle rarement bien qu’ils soient importants, en l’occurrence la conciliation entre gestion de la maladie et rencontre amoureuse.
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