Glucose toujours, le média qui en dit long sur le diabète

Dites-nous Alizée Agier, "si vous étiez..." ?

A l’occasion de ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Glucose toujours a rencontré l’une des personnalités féminines parmi les plus titrées du sport français et international : à 28 ans, Alizée Agier est championne de France, d’Europe et du monde de karaté dans sa catégorie. Le parcours de cette jeune femme d’exception est d’autant plus impressionnant qu’évoluer sur un tatami au plus haut niveau en étant diabétique de type 1 relève du challenge. Un défi remporté haut la main, tout en menant de front un autre combat personnel, contre l’interdiction qui lui avait été opposée de devenir gardienne de la paix, du simple fait de son diabète. Là également, elle a obtenu gain de cause. Alizée se prête au jeu du "Si vous étiez..." pour ce "portrait chinois" qui met en lumière sa vision de la vie, de la place de la femme dans le sport, ses coups de cœur...

Dites-nous Alizée Agier, "si vous étiez..." ?
Alizée Agier par Glucose toujours/photo originale de Bertrand Jacquot.
  • Diagnostiquée diabétique de type 1 à l’âge de 19 ans, sacrée championne du monde de karaté un an plus tard, Alizée Agier travaille aujourd’hui à la SNCF et fait partie du pool d’athlètes de haut niveau que l’entreprise chouchoute. Ayant intégré le dispositif "Athlètes SNCF" en mai 2019, elle bénéficie d’un aménagement de son temps de travail pour pouvoir caser chaque semaine ses 18 heures d’entraînements, parfois bi-quotidiens : "Un moyen d’allier ma passion, mes objectifs, tout en ayant un pied dans le milieu professionnel", précise-t-elle. Médiatisée pour ses médailles et sa place dans l’équipe de France de karaté, mais également pour son diabète qui pourrait sembler un handicap, a fortiori dans de telles compétitions, la sportive souligne que sa maladie n’a jamais eu d’influence sur ses performances. Capteur de glycémie solidement ficelé sur le bras lors des combats, et stylos à insuline dans son sac de sport, elle explique : "Je n’ai jamais caché mon diabète et sa médiatisation ne me gêne pas. Au contraire, si parler de mon vécu peut faire avancer la condition des personnes diabétiques dans notre société, motiver les personnes à prendre soin d’elles et à veiller à l’équilibre de leur diabète, c’est encore mieux. On n’en parlera jamais assez. Il faut sans cesse informer, sensibiliser le grand public, les décideurs… Mais on sent que la vision de la maladie et le regard vis-à-vis des personnes diabétiques s’améliorent.

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