EASD Stockholm 2022 : en route pour la (cure) finale ?
L’EASD est au diabète ce que la Coupe du Monde est au football. Ferveur dans les travées, intensité dans les interventions et très haut niveau pour les travaux présentés : les spectateurs des conférences scientifiques s’attendent à du spectacle. Mais s’il y a bien des actions de grande classe et pas mal de gestes techniques, on ne vit pas vraiment les exploits et les émotions qu’on espère toujours en venant.
Même passion, mais pas le même maillot.
Après deux ans de crise sanitaire, le retour sur les terrains de l’EASD est bien accueilli, mais dès la cérémonie d’ouverture, on se souvient que l’équipe DT1 n’est pas la plus représentée. À l’image de sa part statistique au sein du diabète et de sa place plus discrète dans le programme des conférences suédoises, il ne représente que 11 % des travaux financés par l’EFSD, contre 57 % pour le type 2.
Dans ces conditions, penser qu’il va suffire de suivre avec attention quelques exposés scientifiques pour repartir avec la coupe de la cure fonctionnelle DT1 sous le bras, c’est un mauvais plan de jeu.
Et si vous imaginez qu’une cure arrivera aussi vite que l’attaquant danois (et DT1) Kasper Dolberg remonte le terrain, c’est mal connaître les défenses immunitaires.
En résumé, venir à l’EASD avec des ambitions démesurées, c’est faire fausse route. La coupe du monde du diabète se joue à Stockholm cette année, mais on sait déjà qu’il y aura une prochaine édition (à Hambourg en l'occurrence) : l’histoire n’est pas finie.
En attendant, chaque prise de parole et chaque présentation apporte sa contribution à une meilleure connaissance du diabète et permet des avancées dans une quête de solutions sûres et performantes. Les enjeux sont clairs.
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