"Insuline et magnolia" : une pièce de théâtre en hyper-littérature.
Derrière ce titre mystérieux se cache un seul en scène, écrit et interprété par Stanislas Roquette. La pièce revient pour quelques dates à Paris, et "Glucose toujours" se l’est joué “au théâtre ce soir”... Retour sur cette œuvre poétique et inspirée, qui conjugue humour et mélancolie.
— Est-ce qu’il pouvait, Lui !… n’était-il pas poète…
Immortel comme un autre ?… Et dans sa pauvre tête
Déménagée, encor il sentait que les vers
Hexamètres faisaient les cent pas de travers.
— Manque de savoir-vivre extrême — il survivait —
Et — manque de savoir-mourir — il écrivait.Tristan Corbière, “Le poète par coutumace”, Les Amours jaunes (1873)
Dans le métro retentit une sonnerie stridente. C’est ma pompe qui m’alerte sur sa péremption prochaine. J’ai une petite sueur froide, car je l’ai échappé belle : il y a une heure, j’étais au spectacle.
Alors, pour cette fois, je suis presque certaine que je n’étais pas la seule diabétique dans la salle. Mais j’aurais été la première à rompre notre couverture, et cela m’embête. On devait être plusieurs à être allés voir Insuline et magnolia.
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