ISPAD 2022 : les mille et une avancées vers la cure du diabète de type 1.
Espérer que le tapis vole, c’est une chose. Entendre ceux qui travaillent sur le sujet, dire : “le tapis volera”, ça n’a rien à voir. À l'ombre des palmiers d’Abu Dhabi, le congrès dédié au diabète chez l’enfant et l’adolescent a démarré avec une première conférence intitulée "Le dernier kilomètre vers la cure du diabète de type 1". Les génies scientifiques sont sortis de leurs lampes et ils ne sont pas venus conter des histoires, croyez-les !
Pancréas, ouvre-toi !
Le professeur en endocrinologie et directeur du Diabetes Research Institute à Milan, Lorenzo Piemonti, passe en revue les différentes voies qui, chiffres à l’appui, montrent qu'elles seront le sésame de la cure.
Pour être honnête, le principal conflit d’intérêt dans ma vie, c’est que je crois que la thérapie cellulaire pourrait être, ou plutôt sera la cure du diabète de type 1.
La transplantation d’îlots peut guérir le diabète, mais elle n’en sera pas la cure. On le sait aujourd’hui et c’est un fait démontré : remplacer les cellules bêta par une transplantation d’îlots chez un patient diabétique de type 1, c’est lui permettre de retrouver sa production d’insuline et donc réguler sa glycémie. De nombreuses personnes ont ainsi pu voir s’inverser, sur le long terme, leur condition de personne diabétique. C’est à présent une thérapie inscrite dans les standards validés par les associations américaines et européennes de diabétologie, même si ce n’est applicable que pour des cas cliniques très spécifiques.
Mais la transplantation a ses limites : le trop faible nombre d’organes disponibles pour être transplantés d’une part et la nécessité de recourir à l’immunosuppression à vie pour les patients d’autre part.
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