Glucose toujours, le média qui en dit long sur le diabète

La maladie d’amour.

On avait vraiment envie, ça nous brûlait, du bord des cheveux au bas du ventre, tout le long de notre peau et de nos lèvres qui se cherchaient et s’unissaient depuis de longues minutes. On était déjà à moitié nues, nos mains vagabondes sur nos corps, on était prêtes à partir loin et puis… je l’ai sentie. Là, quelque part dans ma nuque, dans ma bouche, dans mon souffle, entre nous. La faiblesse de l’hypoglycémie. J’ai attrapé du sucre. On s’est allongées côte à côte, les yeux au plafond, en pleine frustration.

La maladie d’amour.
Glucose toujours.
  • Dans ces moments-là, je déteste ma maladie. C’est une chose de me grignoter chaque pensée, c'en est une autre de s'immiscer dans ce que j'ai de plus intime, de venir me rappeler n’importe quand qu'elle sera toujours prioritaire, quoi que je sois en train de vivre.

     

    Et c'est ce qu'on pourrait craindre quand on grandit avec un diabète. Qu’il soit là, tout le temps, omniprésent, qu’il relègue au second rang tout ce qui devrait être bien plus important, tout ce qu’on voudrait mettre, nous, à la première place. Le parfait tue-l'amour, toujours à se pointer au mauvais moment. 

     

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