Mellitus : un court-métrage qui casse les préjugés sur le diabète et célèbre la vie
Pour son premier film, Samuel Ourabah met à l’honneur sa maladie : le diabète de type 1 (DT1). Le court-métrage Mellitus fait connaître le DT1 et lui donne un rôle qu’il ne joue que très rarement : acteur de cinéma. À travers l’histoire d’Axel et Emma, deux jeunes confrontés à la gestion de leur maladie, le film cherche à déconstruire les idées reçues tout en portant une note optimiste.
“Mellitus, je l’ai réalisé pour diffuser un message d’espoir et casser les préjugés sur la maladie”, affirme le réalisateur, Samuel Ourabah. Selon lui, le diabète de type 1 est encore trop peu connu du grand public, alors qu’il touche plus de 8,7 millions de personnes à travers le monde. Pour sa première réalisation, il a donc décidé de parler de cette pathologie et de la mettre en scène dans une romance entre Emma et Axel. Au cœur de la ville de Montargis, et accompagnés de plus de trente figurants, les deux personnages principaux se rencontrent, se bousculent, et se découvrent un point commun : leur DT1. Alors qu’il refuse sa maladie et ne se traite plus correctement, Axel, joué par Samuel Ourabah, prend conscience de l’importance de prendre soin de lui et de sa maladie. Montrer le vrai visage de la maladie et représenter sur grand écran les personnes qui en sont atteintes, voilà pourquoi Mellitus a vu le jour. Parmi les vérités mises en lumière dans le court-métrage, l’isolement que peuvent ressentir les individus vivant avec un DT1 en est une. L’isolement parce qu’on ne se sent pas compris, parce qu’on ne veut pas en parler, ou encore parce que cela peut parfois empiéter sur notre vie sociale.
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