Noortje de Brouwer : “En natation artistique tout comme avec le diabète, il faut être structuré et dévoué”
Quatre mois avant le début des Jeux Olympiques, la nageuse artistique hollandaise apprend qu’elle a un diabète de type 1. Cela ne l’empêchera pas de décrocher la médaille de bronze avec sa sœur jumelle à Paris. Rencontre avec une jeune femme que rien n’arrête.
Liberté. Si je devais résumer ma rencontre avec Noortje de Brouwer en un seul mot, ce serait la liberté. D’abord, parce que c’est ce à quoi elle aspire depuis toute petite dans l’eau des bassins près de Goirle, où elle a grandi aux Pays-Bas. Ensuite, parce que c’est ce qu’elle a peur de perdre depuis le 22 avril 2024, quand on lui annonce qu’elle devra s’injecter de l’insuline et surveiller ses glycémies, pour la vie.
Sacrée plus tôt dans l’année championne d’Europe en duo de natation synchronisée avec sa sœur jumelle Bregje, Noortje se prépare alors aux Jeux Olympiques de Paris. Rien ne doit la faire dévier de son objectif, ni son diagnostic de diabète de type 1 (DT1), ni la douleur qui la lance à l’épaule depuis 2017. Entre la maladie et la douleur chroniques et cette soif irrépressible d’être la meilleure dans sa catégorie, Noortje de Brouwer concède : “Oui, j’ai un mental d’acier.” Je l’ai rencontrée en octobre 2024 en visioconférence et nous avons parlé de ses premières brasses, de Paris 2024, de liberté bien évidemment, et de ce que demain lui réserve.
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