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Qu'est-ce que le Conseil JAD, le nouveau représentant des jeunes adultes diabétiques ?

Comment vivre avec un diabète de type 1 lorsqu’on est jeune adulte ? Entre 18 et 25 ans, le quotidien est souvent tout sauf régulier. On a soif d’indépendance, de découvrir le monde, de sortir, de vivre sans être raisonnable… Le saut dans le monde des jeunes adultes a de quoi déboussoler notre cher diabète de type 1. C’est dans le but de guider cette tranche d’âge, rythmée par les bouleversements, que le Conseil des Jeunes Adultes Diabétiques (JAD) a vu le jour.

Qu'est-ce que le Conseil JAD, le nouveau représentant des jeunes adultes diabétiques ?
Une dizaine de jeunes DT1 se sont retrouvés cet été pour le premier Séjour Jeunes Adultes / JAD.
  • Un Conseil créé pour et par les diabétiques.

    Été 2022, Pralognan-la-Vanoise. C’est au cœur de ces montagnes où se déroulaient un séjour SSR (Soins de Suite et de Réadaptation), organisé par l’Aide aux Jeunes Diabétiques (AJD), que la graine du Conseil JAD a germé. Lors de ses discussions avec les diabétiques de type 1 (DT1) encadrant le séjour, Yassine Oukassi, faisant également partie de l’équipe, réalise qu’il est temps de mettre en place ce projet qui lui trottait en tête depuis un moment déjà. 

     

    Ce projet a ensuite mûri. De nombreux échanges avec Carine Choleau, directrice du siège de l’AJD, avec le Conseil des Familles, puis avec une dizaine de jeunes adultes diabétiques, ont eu lieu. Finalement, le vote favorable du conseil d’administration a consacré la création du Conseil des Jeunes Adultes le 5 décembre 2022. 

     

    Le Conseil JAD est donc jeune, tout comme le public auquel il s’adresse : les jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Cet âge, période de transition cruciale, est assorti de problématiques et besoins bien précis. C’est en effet un véritable plongeon dans un monde nouveau : le travail pour certains, les études supérieures pour d’autres, les soirées plus ou moins alcoolisées, les relations amoureuses plus ou moins sérieuses… Et pour tous, le départ du foyer familial, ou encore du service pédiatrique vers celui de diabétologie adulte à l’hôpital, génère inévitablement une charge mentale bien plus importante. 

     

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