Recherche contre le cancer, immunothérapie et vaccin : tout pour ensevelir le diabète de type 1 ?
Quand on relie cancer et diabète, on commence à sentir les sables mouvants sous nos pieds. Mais les principes d’immunothérapie utilisés contre les tumeurs pourraient être la corde tant espérée pour s’en extirper.
Tout sauf l’immunosuppression.
Le décor est vite planté par Bart Roep, professeur de diabétologie et d’immunopathologie à l’Université de Leiden aux Pays-Bas : négocier avec le système immunitaire oui, le supprimer, jamais ! Le chercheur néerlandais rappelle la fonction protectrice du système immunitaire contre les infections, les cancers et même le diabète de type 1 ! L’évincer ou le déséquilibrer, c’est ouvrir la porte à toutes sortes de pathologies. Le coût de son absence semble tout à coup très élevé.
[Le diabète de type 1] est une maladie mortelle et l’insuline est insuffisante. Nous traitons les symptômes et pas les causes.
Bart Roep insiste : l’immunosuppression signifie l’impossibilité d’enseigner la tolérance au système immunitaire. Sans lui, et sans immunothérapie, l’intérêt d’implanter de nouvelles cellules bêta chez un patient atteint immédiatement ses limites.
Il convient pour lui de mettre au point une immunothérapie localisée au pancréas et personnalisée pour chaque patient comme prise en compte de la diversité d’expression du diabète de type 1.
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