Sommeil et diabète de type 1 : cauchemar ou rêve éveillé ?
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Pourtant, la perspective d’un sommeil réparateur est un eldorado difficile à atteindre pour beaucoup de personnes vivant avec un diabète. Retour sur la session de l’ISPAD dédiée à la qualité et aux habitudes de sommeil chez les enfants vivant avec un diabète de type 1.
Un sommeil perturbé à cause du diabète de type 1.
Alice Gregory, professeure de psychologie à Goldsmiths, Université de Londres, a présenté les résultats de l’étude “Type 1 diabetes as a prototypical condition challenging what we know about sleep"sur le sommeil et l’aspect psychologique du sommeil chez les enfants vivant avec un diabète de type 1 et leurs parents. Le sommeil est en effet primordial pour le développement de l’enfant et est crucial dès le plus jeune âge. Malgré des recommandations de l’ordre de 12 à 16 heures de sommeil par jour pour les nourrissons entre 4 et 12 mois, les enfants vivant avec un diabète de type 1 dorment en moyenne 26 minutes de moins par nuit que les autres. Si la quantité de sommeil est importante, il ne saurait être question d’en sacrifier la qualité. Le temps que nous prenons pour nous endormir, les troubles du sommeil (insomnie, troubles respiratoires, parasomnies, hypersomnolence…) et leur impact sur nos journées sont autant d’éléments à prendre en considération lorsque l’on parle de sommeil.
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