Theresa May veut de l’ordre dans les désordres alimentaires des DT1.
Et si Theresa May était à l’initiative d’une révolution dans le diabète ? L’ancienne Première ministre britannique a signé le 23 janvier un rapport parlementaire sur la prise en charge des diabétiques de type 1 présentant des troubles des conduites alimentaires (TCA). Son constat est alarmant et rappelle férocement ce qui se passe en France.
“Une condamnation à perpétuité.” Voilà comment la plus célèbre des diabétiques qualifie le diagnostic de TCA chez un DT1. Avec son comparse, Sir George Howarth, elle a auditionné tout ce que le Royaume-Uni compte d’experts en TCA et diabète. Elle a ainsi noté que sur les 400.000 diabétiques de type 1 que compte le Royaume-Uni, 40 % des femmes et 15 % des hommes sont sujets aux troubles des conduites alimentaires. L’estimation serait basse, parce que les études sont trop peu nombreuses et les patients trop stigmatisés pour oser se déclarer.
Les experts se sont mis d’accord sur le fait que les diabétiques les plus à risque de développer des TCA sont ceux qui ont déjà eu des désordres alimentaires avant le diabète, ceux qui sont stressés par leur DT1, ceux qui ont peur de l’hypoglycémie et qui ont une mauvaise image corporelle.
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