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Vivre à l’étranger avec un diabète : comment quitter son système de santé (ou pas) ?

Une maladie chronique, ce n’est pas seulement pour toute la vie, c’est aussi partout où l’on va. On ressent particulièrement sa présence lorsqu’on part vivre à l’étranger. On se demande alors : puis-je quitter mon pays sans pour autant laisser mon système de santé ? La réponse est sans appel : non. Si tu vis à l’étranger, tu dois le déclarer auprès de ton organisme de santé et te rattacher au système de santé de ton pays d’accueil. Mais la réalité est bien différente. Nous avons suivi le parcours de trois femmes qui appartiennent au monde mais dont la santé dépend d’un pays.

Vivre à l’étranger avec un diabète : comment quitter son système de santé (ou pas) ?
Sigmund/Unsplash.
  • Vivre à l'étranger avec un diabète : une charge mentale supplémentaire.

    La lourdeur administrative, le poids des consultations et du matériel s'empilent dans notre bagage, surchargé par la charge mentale, le stress et l'excitation du grand départ. Et cette question qui hante les citoyens du monde : comment vivre à l’étranger quand notre système de santé dans notre pays d’origine est si bien ?

     

    La dépendance à un système de santé ne se fait jamais autant ressentir que lorsqu’on souhaite le quitter. On le ressent surtout lorsqu’on déménage dans un pays où les soins du diabète ne sont pas pris en charge par le système de santé. Pourquoi partir alors, quand on a tout à la maison ? L’herbe est plus verte ailleurs, mais l’insuline y est-elle remboursée ? C’est dur de rêver d’ailleurs et de demain, quand ta santé te ramène ici et maintenant.

     

    Je suis plus fort que ma maladie”, “je peux vivre où je veux”, “le diabète ne m’arrêtera pas”... Oui, mais si tu n’as pas d’ordonnance, tu es aussi utile qu'une salade en hypoglycémie.

     

    Tu peux faire ce que tu veux dans la vie avec un diabète, mais si tu n'as pas d'ordonnance, tu es aussi utile qu'une feuille de salade en hypoglycémie.

     

    Je suis partie à la rencontre de trois jeunes femmes expatriées. Cerise est née en France mais vit depuis six ans à Montréal au Québec pour ses études. Claire est aussi Française et travaille à Bali en Indonésie. Greta vivait en Suède avant de déménager à Berne en Suisse.

     

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