Votre diabète, vous l’aimez comment ?
A l’occasion de la Saint-Valentin, admettez que c’est la seule question qui vaille. Pour y répondre, "Glucose toujours” est allé à la rencontre de Philippe Barrier, l’un des rares philosophes au monde qui consacre sa vie à penser le diabète. Nous lui avons demandé s’il aimait sa maladie. Il a répondu "c’est compliqué”. Explications.
Glucose toujours : Dans votre livre "La Blessure et la force”, aux éditions des Presses universitaires de France, vous utilisez le concept d’adoption du diabète. Adopter, c’est aimer ?
Philippe Barrier : Adopter, c’est assumer quelque chose qu’on n’a pas choisi en premier lieu. C’est aussi transformer le négatif -l’apparition du diabète et ses contraintes- en un objet qui puisse nous servir et ne pas nous nuire. Adopter, c’est le contraire de "s’adapter à” ou bien d’"accepter” son diabète.
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