Teplizumab : des bénéfices même pour les personnes récemment diagnostiquées avec un diabète de type 1.
Le teplizumab, le premier traitement à retarder le diagnostic du diabète de type 1, fait encore parler de lui.
Moins d’un an après son autorisation par la Food and Drug Administration américaine, le teplizumab fait à nouveau parler de lui de manière enthousiasmante.
Commercialisé aux États-Unis sous le nom de Tzield, ce traitement à base d’anticorps “anti-CD3” modifie l’action auto-immune destructrice contre les cellules bêta et retarde, de plusieurs mois à plusieurs années, le diagnostic du diabète de type 1 chez les personnes à risque.
Les résultats de l’essai clinique de phase 3 PROTECT dévoilés lors du congrès de l’ISPAD 2023 montrent que la première et unique thérapie modificatrice de la maladie, présente aussi des bénéfices pour les personnes récemment diagnostiquées.
La vaste majorité des 217 enfants et adolescents entre 8 et 17 ans ayant reçu le traitement ont conservé leurs cellules bêta. Sanofi, qui commercialise le traitement, indique que “94,9 % des participants du groupe TZIELD ont maintenu des niveaux maximaux de peptide C ≥0,2 pmol/mL, contre 79,2 % de ceux qui ont reçu le placebo”.En plus de protéger les cellules bêta, l’usage de Tzield a conduit à une baisse de la dose moyenne d’insuline injectée et un temps dans la cible plus important.