L’histoire d’un des premiers patients à prendre du teplizumab pour retarder l’apparition du diabète de type 1.
C’est l’histoire de William, un jeune lycéen américain de 16 ans, et de sa famille, les Troutman. L’approbation du teplizumab par la Food and Drug Administration (FDA) en novembre dernier lui offre une chance de repousser l’apparition du diabète de type 1, une maladie avec laquelle sa sœur cadette vit déjà. Le diabète de type 1, il sait qu’il l’aura. Son taux d’anticorps et son patrimoine génétique sont sans appel. Mais il ne sait pas quand. Le teplizumab est alors la promesse de quelques années supplémentaires de répit. Sa mère raconte leur histoire dans le podcast “Diabetes Connections”.
“On vit en sachant que notre fils aura un jour ou l’autre le diabète de type 1”.
L’histoire de William sonne comme surréelle. Ce jeune homme est l’un des premiers à prendre du teplizumab pour retarder l’apparition du DT1 en dehors de l’essai clinique. Surprenant et rare, le témoignage de sa famille, raconté par Stacey Simms dans le podcast Diabetes Connections en janvier 2023, sera peut être dans quelques années aussi historique que celui de Léonard Thompson, le premier à avoir essayé l’insuline de Frederick Banting et Charles Best.
William vit avec sa mère Amanda et sa sœur Jena, 13 ans et diabétique de type 1 depuis 2020, dans la Caroline du Nord. “On vit en sachant que le rideau va un jour tomber et que notre fils aura aussi un DT1 [...] mais maintenant que c’est fait, nous pouvons respirer pendant un certain temps pour profiter de cette enfance prolongée pour mon fils”. Aux États-Unis, des programmes de prévention existent depuis plusieurs années, comme TrialNet, un consortium national de professionnels de santé et d’institutions qui propose de dépister les proches de personnes vivant avec un DT1 dans tout le pays.
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